Résumé : Dans les États latins d’Orient, les Latins sont soumis à un processus d’acculturation très lent mais bien réel, qui les amène à adopter au fil des décennies coutumes et pratiques en partie empruntées à leurs voisins islamiques et byzantins. Ces processus les conduit peu à peu à s’éloigner des Occidentaux : le présent article interrogera donc ces dynamiques d’estrangement, anti-transferts culturels qui conditionnent l’invention d’une nouvelle identité spécifique aux Latins d’Orient.