Résumé : Sur la base d’un examen de l’exposition tropologique du mythe de Lycaon (v. 1568-1614) et des gloses du livre I conservées dans les manuscrits A1, G1 et G3, l’article propose de voir dans l’Ovide moralisé une œuvre écrite en réaction à la tradition vernaculaire de satire contre les Mendiants, destinée à promouvoir la spiritualité franciscaine auprès d’un public laïque à travers l’allégorisation de fables antiques et l’exploitation de motifs satiriques topiques.