Abstract: La traduction française des Aventures de Till l’Espiègle, publiée à Lyon et à Paris sous le titre Ulenspiegel, De sa vie de ses œuvres (1531-1532), met en évidence les obstacles linguistiques qui peuvent s’opposer à la transposition du mot d’esprit. Alors que la traduction française obscurcit souvent le jeu de mots initial, elle offre à la facétie des ressources comiques nouvelles, en renforçant le lien entre le bon mot et l’action facétieuse.