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Classiques Garnier

Résumés

  • Publication type: Article from a collective work
  • Collective work: Traductologie et langue des signes
  • Pages: 239 to 242
  • Collection: Translatio, n° 11
  • Series: Problématiques de traduction, n° 9
  • CLIL theme: 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
  • EAN: 9782406120377
  • ISBN: 978-2-406-12037-7
  • ISSN: 2800-5376
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12037-7.p.0239
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 12-29-2021
  • Language: French
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Résumés

Florence Encrevé, « Introduction »

Lintroduction replace les recherches traductologiques publiées dans cet ouvrage collectif dans le contexte général, historique et théorique, des travaux sur la langue des signes française. Elle précise également lorganisation de louvrage et en présente les différents chapitres ainsi que leurs auteurs.

Yann Cantin, « Interprètes en langue des signes de la Révolution jusquau Moyen Âge. Une analyse historique »

La question de lexistence des interprètes en langue des signes sest posée à mesure que la recherche sur lhistoire des sourds sest approfondie. De nombreuses situations font état de leur présence et de leur usage par les sourds depuis le Moyen Âge.

Florine Archambeaud, « Analyse des tactiques spatiales en interprétation. Points de vue linguistique, traductologique et sociologique »

En langue des signes, lespace ne sert pas que physiquement dans lexpression de la langue, mais également dans la construction du sens. Au carrefour de la linguistique, des sciences cognitives et de la sociolinguistique, et à la lumière dautres dapproches linguistique et traductologique, notre recherche sappuie sur deux études empiriques pour répondre à la question suivante : comment linterprète sempare-t-il de cet espace linguistique ?

Florence Encrevé, « Transferts de personne en interprétation langue des signes française / français »

Est étudiée dans ce chapitre lincarnation linguistique dans lacte dinterprétation entre la langue des signes française et le français. Décrites 240par lapproche sémiologique comme fondamentales dans les langues signées, les structures de grande iconicité – et notamment la catégorie des transferts de personne – sont difficiles à manier idiomatiquement pour les entendants. Or les interprètes LSF/français sont entendants et ils y sont quotidiennement confrontés, aussi bien en réception quen production.

Fanny Catteau, « Le défi de la traduction vers le français de poésies en langue des signes et de leur empreinte prosodique »

Notre objectif est de réfléchir sur les phénomènes prosodiques dans la traduction vers le français de la poésie en langue des signes. Grâce à une méthodologie expérimentale de recueil et danalyse de corpus, des stratégies interprétatives ont été identifiées : un nombre de syllabes en français plus élevé lorsque le débit du poème est ralenti ; une durée moyenne de ces syllabes et une durée des pauses plus longue dans les traductions des poèmes au débit ralenti.

Pénélope Houwenaghel, « La visio-interprétation ou linterprétation 2.0 »

Les technologies numériques ont libéré les échanges entre locuteurs de la langue des signes française. Elles ont permis la création de dispositifs permettant aux sourds de téléphoner par le truchement dun interprète. La visio-interprétation téléphonique est née. Ces quinze dernières années, cette nouvelle pratique professionnelle sest développée autour denjeux sociétaux, économiques, traductologiques et linguistiques. Linterprète français/LSF a vu sa pratique professionnelle évoluer.

Aurélia Nana Gassa Gonga, « Les traducteurs sourds français et leurs spécificités »

Létude que nous présentons explore les spécificités de la traduction effectuée par les traducteurs français écrit / langue des signes française-vidéo, qui sont sourds. Ils sont communément appelés « traducteurs sourds ». Après avoir présenté les contours de ce métier professionnalisé depuis 2005 en France en comparaison avec les deaf interpreters, nous montrons en quoi les traducteurs sourds français détonnent dans un contexte anglo-saxon plutôt homogène.

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Sandrine Burgat, « De lintérêt des brouillons dans la didactique de la traduction vers la langue des signes française »

Cet article porte sur la question du brouillon dans le cadre de la profession dinterprète-traducteur français / langue des signes française. Il sagit pour le professionnel de réaliser un travail mettant en jeu deux langues de travail de nature et de modalité très différentes : la LSF et la langue française. Le brouillon dune traduction LSF/français est dune nature sémiotique très particulière par rapport à un brouillon de traduction entre deux langues vocales.

Brigitte Garcia, « Linterprétation langue vocale / langue des signes et la question du “lexique”. Inverser le regard ! »

Certains interprètes langue vocale / langue des signes invoquent, comme lune des difficultés quil y aurait à interpréter en simultanée vers la langue des signes, une asymétrie entre les lexiques des deux langues, celui de la langue des signes étant censé être plus limité que celui de la langue vocale. Par-delà le fait évident que linterprétation ne se réduit pas à transcoder mot à mot ou mot à signe, ce chapitre souhaite revenir sur cette idée dune moindre richesse lexicale des langues des signes.

Émeline Arcambal, « Le rôle de linterprète en langue des signes en milieu pédagogique. Adaptabilité, enjeux, éthique, tactiques »

Linvisibilité de linterprète pourrait être considérée comme gage dune « bonne » interprétation. Pourtant, lanalyse de la situation de communication par les chercheurs en sociolinguistique permet de mettre en évidence le rôle actif de linterprète dans léchange grâce à sa gestion de linterprétation. En situation pédagogique, les enjeux multiples et spécifiques amènent linterprète à sadapter constamment. Ces enjeux influencent-ils les choix tactiques des interprètes ?

Brigitte Dalle, « Comment accompagner les pratiques de traduction. En milieu scolaire ? »

Lenseignement bilingue LSF/français écrit propose un dispositif unique : les deux langues sont mobilisées en permanence, ce qui exige des élèves des 242compétences de traduction. Nous proposons détudier la spécificité de lactivité traduisante des élèves sourds signants scolarisés en classe bilingue au collège de Ramonville Saint-Agne. Après une analyse des besoins des collégiens en termes doutils, nous rendons compte dune expérimentation de création de support numérique de type lexiques.