Résumé :Le Robinson suisse de Wyss offre un exemple de perpétuation du mythe de la robinsonnade au prisme de la transmédialité du xixe au xxie siècle. Les nombreuses traductions du siècle romantique témoignent de l’intérêt accordé à un nouveau genre qui transforme l’escapade en épreuve familiale et réduit l’espace de liberté. Le transfert médiatique passe par les illustrations indispensables aux lectures éducatives et récréatives, et par le cinéma au risque de dénaturer l’original.