Résumé : En tant que médecin et humaniste, lecteur d’Aristote, commentateur d’Hippocrate et de Galien, Rabelais connaissait fort bien la physiognomonie : c’est-à-dire l’art d’interpréter les traits du visage et les linéaments du corps comme révélateurs du caractère d’un homme. Mais en tant que romancier, il a tourné cette fausse science en dérision : dans son roman, qui ne l’annihile pas mais la maîtrise, la physiognomonie est subvertie. Il vaut la peine de se demander pourquoi.