Résumé : De religion, Gautier ne connaît que l’art dont il est un fervent dévot en ce sens qu’il développe une sorte d’idolâtrie addictive qui le conduit à chercher ailleurs et autrefois les modèles de ses fictions. La critique a longtemps loué, non parfois sans condescendance, une œuvre impressionnante de perfection formelle. Aujourd’hui, il reste à approcher, par-delà la virtuosité langagière, une poétique sophistiquée qui duplique sans imiter et fait de la lucidité ironique un instrument au service de la modernité.