Résumé : Dans ses articles sur les sections orientales de l’Exposition universelle de Londres comme dans le roman Fortunio, Gautier fait du barbare la figure d’une religion de l’art et le repoussoir du civilisé contemporain, en qui l’esprit protestant et bourgeois a tué le goût de l’idéal. Revenir à l’art barbare en pleine modernité est certes chimérique : la fin de Fortunio le montre ; mais une religion de l’art au présent reste possible, fondée sur un syncrétisme artistique et un sens de la mesure.