Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théologie naturelle (1569 ; 1581). Volume I
- Pages : 917 à 935
- Collection : Essais philosophiques sur Montaigne et son temps
- Thème CLIL : 3130 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie -- Philosophie moderne -- Philosophie humaniste
- EAN : 9782406133360
- ISBN : 978-2-406-13336-0
- ISSN : 2260-9881
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13336-0.p.0917
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 28/04/2022
- Langue : Français
Table des matières
Introduction 7
« Sebond estoit à nous auparavant incogneu » 7
Sebond et ses éditeurs 15
Refontes, titres et censures 18
Une science de l’homme en tant qu’il est homme 25
« Fundare omnia in homine » 30
Une vérité, deux livres 33
D’un livre à l’autre : la lecture, l’herméneutique et la grâce 37
Une fin « hardie et courageuse » 45
« Un accoustrement à la Francoise » :
la genèse de la Théologie naturelle en 1569 54
« Une occupation bien étrange et nouvelle » :
la genèse de la Théologie naturelle en 1580 60
Quatre questions en attente 71
Note sur la présente édition 87
La Theologie naturelle de Raymond Sebon
traduicte nouvellement en françois
par Messire Michel, Seigneur de Montaigne 91
A monseigneur, monseigneur de Montaigne 93
Extraict du privilege 95
Preface de l’autheur 96
918Livre des creatures 102
Chap. 1. De l’eschelle de la nature par laquelle l’homme
monte à la cognoissance de soy et de son createur 102
Chap. 2. Comparaison des hommes avec les autres creatures 110
Chap. 3. Qu’il y a un maistre invisible, qui a basty le monde 111
Chap. 4. Qu’il n’y peut avoir qu’un seul maistre
au dessus des hommes 113
Chap. 5. Que la nature qui est au dessus de l’homme
est non seulement une, mais plus une que la nature humaine 115
Chap. 6. Que telle nature est actuellement infinie 116
Chap. 7. Comment par la comparaison des quatre degrez
il se preuve que Dieu a l’estre, le vivre, le sentir, l’entendre,
et le liberal arbitre 118
Chap. 8. Comment Dieu a eu en soy ses quatre qualitez 118
Chap. 9. Que l’estre est fondement des trois qualitez 119
Chap. 10. En Dieu le vivre, le sentir et l’entendre
ne sont autre chose qu’estre 119
Chap. 11. Par l’estre de Dieu on preuve
toutes les autres conditions qui sont en luy 120
Chap. 12. Des conditions de l’estre de Dieu 121
Chap. 13. La maniere de prouver toutes choses de l’estre 123
Chap. 14. De l’estre double, et du double non estre 126
Chap. 15. Que l’estre invisible des creatures
est aussi en l’estre de Dieu 127
Chap. 16. Comparaison des deux estres l’un à l’autre 128
Chap. 17. Que Dieu a creé le monde par sa simple volonté,
non par aucune necessité naturelle 131
Chap. 18. Que Dieu a engendré le monde sans besoing
qu’il en eust 133
Chap. 19. Que le monde n’a point esté de toute eternité,
ains que Dieu l’a produit de nouveau 134
Chap. 20. Que Dieu a creé le monde pour soy 135
Chap. 21. Comment le monde est attaché à Dieu
par triple respect 136
Chap. 22. Comparaison des deux estres aux deux non estres 137
Chap. 23. La comparaison de l’estre du monde
avec son non estre contraire 138
Chap. 24. Comparaison des deux estres au soleil et à la Lune 139
Chap. 25. Le vivre faict de soy un second ordre 140
Chap. 26. Le vivre se preuve en Dieu de deux façons 141
Chap. 27. Tout ce qui est de l’estre de Dieu convient aussi
à son vivre 142
Chap. 28. Generale doctrine de l’estre et du vivre,
qui sert aussi aux autres 142
Chap. 29. Du sentiment qui faict le troisiesme degré 144
Chap. 30. De l’intelligence 145
Chap. 31. Regle generale pour tout ce qui a esté dit
par cy devant 148
Chap. 32. Par l’intelligence, il se verifie
que Dieu n’est pas chose corporelle 149
Chap. 33. Celà mesme se preuve par son vivre
et par son sentir 149
Chap. 34. Que de toutes les creatures le seul homme
peut cognoistre Dieu 150
Chap. 35. Comme les choses spirituelles sont beaucoup
plus excellentes que les corporelles 151
Chap. 36. Du liberal arbitre 151
Chap. 37. Par l’intelligence de Dieu nous pouvons conclurre
la grandeur et perfection de son vouloir 152
Chap. 38. Nulle volonté ne peut estre bonne,
si elle ne s’accorde avec celle de Dieu 153
Chap. 39. Comment par le liberal arbitre de Dieu
nous pouvons argumenter toutes perfections en luy 154
Chap. 40. Du pouvoir de Dieu 155
Chap. 41. Interpretation de la toute puissance de Dieu 157
Chap. 42. Par la grandeur de la sapience de Dieu
on prouve la grandeur de sa puissance 157
Chap. 43. Par la grandeur de la puissance de Dieu
on preuve en luy toute autre grandeur 158
Chap. 44. Qu’il ne peut estre qu’un seul tout puissant 158
Chap. 45. Conclusion des choses precedentes 159
Chap. 46. Par la creation du monde faicte de neant
nous concluons la creation d’une autre nature divine
et toute pareille à celle de Dieu 160
Chap. 47. Les argumens qui preuvent la generation
faite par Dieu d’une nature toute pareille à la sienne 161
Chap. 48. Par les generations qui se font par les creatures,
en Dieu se peut prouver la generation de Dieu 164
Chap. 49. La generation de Dieu, se preuve encore en Dieu
par la perfection de la liesse qui doit estre en luy 165
Chap. 50. Par la liberalité de Dieu se preuve en luy
la generation d’une nature pareille à la sienne 166
Chap. 51. De l’unité des deux personnes en la divine essence
et comme il n’y peut avoir qu’un fils du pere 169
Chap. 52. De la production du sainct Esprit
et de la trinité 172
Chap. 53. Arguments pour nous rendre tres-aisez
à croyre le mystere de la trinité 175
Chap. 54. Comparaison tres-familierepour nous esclaircir
encore plus ce mystere de la trinité 177
Chap. 55. Conclusion des choses precedentes 181
Chap. 56. Comparaison particuliere de l’homme qui est
en la quatriesme marche avecques les choses de la premiere 183
Chap. 57. Comparaison de l’homme avec les choses
de la seconde marche 184
Chap. 58. Comparaison de l’homme avec les choses
de la tierce marche 186
Chap. 59. Quel profit nous pouvons tirer
des comparaisons precedentes 186
Chap. 60. Comme l’on a espluché la convenance
que l’homme a avecques les trois degrez inferieurs,
aussi faut-il la difference 189
Chap. 61. De la diversité qui est soubs
chasque marche en general 190
Chap. 62. La generale difference qui est entre l’homme
et les trois degres inferieurs 193
Chap. 63. De la comparaison de l’homme
avecques les choses inferieures nous tirons une tres-belle regle
et generalepour la cognoissance de Dieu 194
Chap. 64. L’usage de ceste regle pour trouver
toutes les qualitez, qui sont en Dieu 197
Chap. 65. Regle par laquelle l’homme est instruict de ce
qu’il doit affermer ou nier éschoses qui concernent son salut 201
Chap. 66. Chasque chose doit naturellement
pourchasser son bien et eviter son dommage 205
Chap. 67. Regle de ce que l’homme a à croire ou à mescroire,
quantà son salut 206
Chap. 68. L’usage de la regle precedente
par divers exemples 208
Chap. 69. Exemple prins de l’unité de Dieu 210
Chap. 70. De la production de l’essence divine 211
Chap. 71. De la toute puissance, sapience et bonté de Dieu 211
Chap. 72. De la verité et autres vertus qui sont en Dieu 212
Chap. 73. De la creation 212
Chap. 74. De l’incarnation 213
Chap. 75. De la conception du fils 213
Chap. 76. De la resurrection des morts 214
Chap. 77. De l’Ascension 214
Chap. 78. Du jour du jugement 215
Chap. 79. De l’immortalité de l’ame 215
Chap. 80. De la foy chrestienne en general 216
Chap. 81. Advertissement pour nous confirmer
en la foy chrestienne 218
Chap. 82. Difference de l’homme aux autres choses
à cause de son liberal arbitre, d’où il se tire
une grande cognoissance de sa nature et de ses œuvres 218
Chap. 83. Comme la consideration du liberal arbitre
de l’homme nous mene à la cognoissance de Dieu 222
Chap. 84. Par nos œuvres il se monstre que le guerdonneur
et chastieur, qui est au dessus de nous, est tres-puissant,
tres-sage et tres-juste 224
Chap. 85. Que Dieu est tout-puissant 225
Chap. 86. Qu’il est tresjuste 226
Chap. 87. Qu’il n’y a qu’un seul juge de nos œuvres 227
Chap. 88. Que le principal salaire de l’homme,
entantqu’il est homme doit estre spirituel et invisible 228
Chap. 89. Comment l’homme cognoist
quelle loy il doit tenir 230
Chap. 90. Comment Dieu ne recognoist ny ne punist
soudainnementles œuvres de l’homme,
ains surçoit son jugement jusques à la fin 231
Chap. 91. Par nosœuvres nous pouvons conclurre
deux diverses demeures, le paradis et l’enfer 232
Chap. 92. De l’immortalité du liberal arbitre 234
Chap. 93. Comparaison de l’homme
aux trois marches inferieures, par la consideration
de la difference particuliere qu’il y a entre luy et elles 236
Chap. 94. Des cinq degrez comprins soubs
ceste façon de difference 237
Chap. 95. Le seul homme se peut esjouyr des biens
qu’il a en soy 238
Chap. 96 De l’obligation infinie que l’homme aenvers Dieu,
et comme il est endebté, non pour soy seulement,
mais pour toutes les creatures 239
Chap. 97. Comme tout ce qui est au monde est faict
pour l’homme et sert à ses commoditez et premierement
de celles qui touchent le corps 242
Chap. 98. Comme tout ce qui est, est faict
pour le bien de nostre ame 246
Chap. 99. Comme nous tirons des creatures inferieures
de la doctrine et du contentement en nostre ame 247
Chap. 100. Des qualitez et circonstances de l’obligation
de l’homme envers Dieu 249
Chap. 101. Que l’homme est plus obligé à Dieu pour les biens
qu’il a receuz en soy que pour tout le reste du monde 253
Chap. 102. Que l’ame de l’homme est immortelle 254
Chap. 103. De l’estimation de l’homme
par l’excellence du liberal arbitre 255
Chap. 104. De l’estimation de l’homme
par la consideration de son corps 260
Chap. 105. Du pris de l’homme par l’estimation de son ame 261
Chap. 106. Comme l’obligation que nous avons à Dieu
à cause de son amour surpasse toutes les autres 267
Chap. 107. De la grandeur de nostre obligation
par la consideration de nostre necessité 269
Chap. 108. De quelques autres circonstances
de nostre obligation envers Dieu 270
Chap. 109. De quelle qualité doit estre la recompense
que nous devons à Dieu pour ses bienfaicts,
et comme elle est en l’homme 271
Chap. 110. Comment l’amour de l’homme envers Dieu
est suffisant payement de nostre debte, et luy est acceptable 275
Chap. 111. Comme l’homme ne peut respondre
à la grandeur de son createur ny luy rendre la pareille
en nulle chose qu’en l’amour 276
Chap. 112. De l’ordre que l’homme doit garder
à payer sa debte envers Dieu 277
Chap. 113. Comme nous sommes advertis
par l’exemple des creatures de nostre devoir envers Dieu 279
Chap. 114. Comme les creatures se portent envers nous,
ainsinous devons nous porter envers nostre createur 281
Chap. 115.Le payement que nous devons à Dieu
de nostre amour est si aisé, qu’il ne se pourra trouver
nulle excuse à ceux qui ne l’auront payé 282
Chap. 116. Comme le service que nous faisons à Dieu
revient entierement à nostre proffit 284
Chap. 117. Comparaison des deux services,
de celuy que les creatures nous doivent
à celuy que nous devons à Dieu 285
Chap. 118. Comme par le service que nous font
les creatures nous pouvons necessairement conclure
que c’est Dieu qui maintient toutes choses en leur estre 287
Chap. 119. Comment ces deux services font une societé
en l’univers et nous attachent à Dieu 288
Chap. 120. L’obligation d’aymer nostre prochain
est engendree de celle que nous avons premierement
d’aymer Dieu 289
Chap. 121. Il appert par l’ordre des choses
que nous sommes la vraye image de Dieu 291
Chap. 122. Il nous faut aymer tous hommes indifferemment 292
Chap. 123. De l’amitié commune que nous devons porter
les uns aux autres 292
Chap. 124. L’entier proffit de l’amitié que nous devons
les uns aux autres revient à nous 294
Chap. 125. Le service que nous recevons des choses inferieures
nous aprend clairement que nous ne sommes tous qu’un 294
Chap. 126. Comme les hommes ne sont qu’un,
et de la double fraternité 296
Chap. 127. De nostre union procede toutenostre force 297
Chap. 128. Conclusion des choses precedentes 298
Chap. 129. De la nature de l’amour 299
Chap. 130. Des effects de l’amour 300
Chap. 131. De la transformation et changement de volonté
qui se faict par l’amour 301
Chap. 132. Comme nostre volonté s’anoblist et s’avilist
selon que ce qu’elle ayme, est prisable ou desprisable 302
Chap. 133. Que c’est contre nature d’aymer premierement
autre chose que Dieu 303
Chap. 134. Nostre amour et volonté s’estend
à mesure que s’estend la chose premierement aymee 305
Chap. 135. Comparaison du mariage à la liaison
qui se dresse entre la volonté et la chose aymee 308
Chap. 136. Continuation de la comparaison precedente 309
Chap. 137. Comme il n’y peut avoir que deux premieresamours,
l’amour de Dieu et l’amour de nous 312
Chap. 138. Les deux premieres amours
sont capitalement contraires 314
Chap. 139. Auquel de ces deux amours appartient
la prerogative d’estre le premier 315
Chap. 140. L’homme qui s’ayme premierement soy-mesme,
se faict Dieu, entant qu’il est en luy 316
Chap. 141. Comme l’amour de Dieu est racine de tout bien,
aussi est l’amour de nous mesmes racine de tout mal 318
Chap. 142. L’amour de Dieu, et l’amour de soy
sont les deux fondemens de la science du bien et du mal 321
Chap. 143. Comme l’amour de soy produict
tous les vices du monde 322
Chap. 144. L’amour de Dieu est cause de toute union
entre les hommes et l’amour de soy fondement de toute discorde 324
Chap. 145. Quiconque s’ayme soy-mesme, s’ayme,
non comme homme, mais comme cestuy-cy, ou cestuy-là 326
Chap. 146. Comme l’homme peut tirer tres-certainement
de soy-mesme la doctrine de son devoir envers Dieu 328
Chap. 147. Du fruict de ces deuxpremieres amours 330
Chap. 148. La vraye joye ou tristesse sont les derniers fruicts
que l’homme puisse attendre 331
Chap. 149. L’eternelle felicité s’engendre de l’amour
de Dieu premiere 332
Chap. 150. Des conditions de la joye souveraine 333
Chap. 151. La joye qui s’engendre de l’amour de Dieu premiere,
est la vraye vie de l’homme, et de sa volonté 334
Chap. 152. Du fruict que nous recevons de l’amour de Dieu
en ce monde 336
Chap. 153. La felicité eternelle qui s’engendre
de l’amour de Dieu, peut estre parfaicte
en chasque homme et toute pareille 337
Chap. 154. De la liesse qui s’engendre de l’amour de Dieu
apres ceste vie 338
Chap. 155. Comme en la joye eternelle le corps de l’homme
prendra une nouvelle et plus excellente forme 341
Chap. 156. De la grandeur de la felicité eternelle 343
Chap. 157. Du fruict qui s’engendre de l’amour de nous 345
Chap. 158. Des conditions de la joye qui s’engendre
de l’amour de nous-mesmes 346
Chap. 159. La comparaison de deux joyes qui proviennent
des deux amours 349
Chap. 160. La regle et doctrine generale
pour comparer ces deux joyes l’une à l’autre 351
Chap. 161. De la grandeur du dernier et eternel supplice 352
Chap. 162. Ceste peine souveraine se peut rendre manifeste
par divers exemples tirez de l’experience 357
Chap. 163. L’ame vicieuse ne s’acquiert pas seulement
une peine interieure par l’eternelle tristesse,
mais encore une exterieure, qui luy est attachee
par la juste vengeance de Dieu 360
Chap. 164. Du lieu et instrument de la punition corporelle 362
926Chap. 165. Comment l’homme peut estre puni,
pourquoy il le doit estre et en quelle maniere 364
Chap. 166. Digression à l’utilité de son livre 367
Chap. 167. L’ame condamnee recouvrera
son corps difforme et hideux 368
Chap. 168. De la multiplication de la tristesse eternelle 369
Chap. 169. Des deux cites eternelles qui se concluent
par les deux amours 370
Chap. 170. De la hayne 373
Chap. 171. Comparaison de la hayne à l’amour 375
Chap. 172. De la correspondance des deux haines
aux deux amours 375
Chap. 173. Du fruict des deux haines 377
Chap. 174. Deux autres devoirs desquels l’homme est obligé
envers Dieu outre son amour 378
Chap. 175. Par les conditions que l’homme a en soy
il en peut argumenter en son createur d’autres correspondantes 381
Chap. 176. Nous devons toutes choses à Dieu
à la suittede l’amour, mais pour respects particuliers 383
Chap. 177. La consideration generalle
de ce que nous devons à Dieu 386
Chap. 178. De la craintede Dieu 387
Chap. 179. Comparaison des deux premieres crainctes
qui s’engendrent des deux premieres amours 389
Chap. 180. Il y a deux mespris qui suivent
necessairement les deux craintes 391
Chap. 181. Toutes choses se font pour l’honneur
ou pour le proffit 392
Chap. 182. L’honneur de Dieu est beaucoup plus excellent
que l’utilité de sa creature 393
Chap. 183. Comme il n’y a qu’un honneur,
aussi n’y a-il qu’une utilité principale 395
Chap. 184. Par la cognoissance de l’honneur de Dieu
et de nostre utilité nous pouvons acquerir la vraye science
des operations divines 396
Chap. 185. Comme l’honneur de Dieu enclost
en soy le proffit de sa creature raisonnable 397
Chap. 186. Comme par l’honneur de Dieu
on conclud toute perfection en ses operations 397
Chap. 187. Quelles sont les actions de Dieu
et quand il cessera d’ouvrer exterieurement 398
Chap. 188. Comme par l’immortalité de la gloire de Dieu
nous pouvons argumenter l’immortalité de la creature
raisonnable et aussi l’immortalité de nostre bon heur 399
Chap. 189. Il y a double honneur et double accroissance 400
Chap. 190. Toutes choses sont faictes
pour la seule gloire de Dieu 405
Chap. 191. Du nom de Dieu 408
Chap. 192. Le nom de Dieu acquis par les œuvres
ne regarde qu’à l’utilité de l’homme 411
Chap. 193. Que c’est que le nom de Dieu acquis 414
Chap. 194. Il y a beaucoup de degrez en la cognoissance
de Dieu, et en son nom aussi par consequent 418
Chap. 195. De l’obligation de l’homme envers le nom
et la gloire de Dieu 422
Chap. 196. Toutes les actions de l’homme reviennent
ou à l’honneur ou au deshonneur de son createur 423
Chap. 197. De la multiplication de l’honneur,
ou du mespris de Dieu 425
Chap. 198. L’honneur propre et privé de l’homme
est ennemy capital de l’honneur de Dieu 426
Chap. 199. Comme celuy qui cherche son honneur particulier
se bande mortellement contre son createur 428
Chap. 200. Comme nostre utilité
suit l’honneur de Dieu, aussinostre dommage
suit l’honneur propre 430
Chap. 201. Les maux que tire apres soy l’honneur propre 431
Chap. 202. De nostre honneur particulier
s’engendre nostre honte 434
Chap. 203. Comme l’honneur n’appartient
qu’aux choses intellectuelles 435
Chap. 204. Comme l’honneur appartient
à Dieu souverainement 436
Chap. 205. Combien grande chose est l’honneur 436
928Chap. 206. Comme par les choses susdites de l’honneur
on peut prouver la verité de Jesus Christ 437
Chap. 207. Comme la chrestienté est fondee en toute verité 446
Chap. 208. Confirmation de la religion Chrestienne 450
Chap. 209. Comme la parolle de Dieu est croyable d’elle mesme 453
Chap. 210. Comparaison des paroles de Dieu
avecques ses œuvres 455
Chap. 211. Comme par les mots et façons de parler de la Bible
on peut certainement conclure que Dieu en est l’autheur 457
Chap. 212. Autres argumens pour prouver
que Dieu est autheur de la Bible 461
Chap. 213. Continuation du propos precedant 464
Chap. 214. Les proprietez de la Bible,
et comme nous nous devons porter envers la parole de Dieu 468
Chap. 215. Comparaison de la parole de Dieu à la creature 471
Chap. 216. Comme la parole de Dieu et ses creatures
se rapportent diversement à l’homme 473
Chap. 217. De l’immortalité de l’ame 477
Chap. 218. De la nature angelique 485
Chap. 219. De la multiplication de la nature angelique 488
Chap. 220. Comme il y a divers ordres
et divers degrez en la nature angelique 489
Chap. 221 Comme les ordres de la nature angelique
sont reduicts à certain nombre et se terminent en l’unité 492
Chap. 222. Les Anges sont obligez à Dieu comme nous,
et nous sont semblables en plusieurs sortes 496
Chap. 223. Comme les actionsde l’homme sont tresmal
accordantes à son devoir 497
Chap. 224. Continuation de ce mesme propos 501
Chap. 225. L’homme faict tout au rebours de ce qu’il doit
à son createur 504
Chap. 226. Les actions de l’homme ne respondent aucunement
au devoir duquel il est obligé envers son prochain 506
Chap. 227. Exemples des choses exterieures,
par lesquelles on faitvoir evidemment à l’homme sa cheute 507
Chap. 228. Autre preuve de la cheute de l’homme
par la consideration du devoir paternel, filial et fraternel 511
Chap. 229. Comme les actions de l’homme sont
entierement contraires au devoir de la parenté 516
Chap. 230. Comme la cheute de l’homme se descouvre
encores par la comparaison de ses actions au droict
et devoir de la fraternité selon l’ame 520
Chap. 231. L’homme est mort selon l’ame,
et ne vit que d’une vie corporelle 523
Chap. 232. Du premier estat de l’homme,
et comme il estoit en son origine d’une tres-parfaicte nature 525
Chap. 233. Les conditions du premier estat de l’homme
par la consideration des siennes presentes 529
Chap. 234. Les conditions du premier estat de l’homme
par la consideration de l’ordre des creatures 532
Chap. 235. Toutes les creatures obeyssoient à l’homme
en son premier estat 535
Chap. 236. De la cause et origine de la corruption
de nostre nature 537
Chap. 237. Comme il n’y a que deux maux,
le mal de la coulpe et le mal de la peine 539
Chap. 238. Du peché originel, et comme la femme
en est la plus coulpable 541
Chap. 239. Des conditions du peché originel,
et comme ce ne fut que desobeissance 542
Chap. 240. Comme l’homme faillit premierement non de soy,
mais incité par quelque autre 548
Chap. 241. Comme la nature angelique receut de la corruption
avant l’humaine, et l’y achemina 550
Chap. 242. De l’originelle corruption de la nature angelicque 554
Chap. 243. De la cheute du premier Ange, et de ses adherans 556
Chap. 244. De la condition de l’estat corrompu
du premier Ange 561
Chap. 245. Du mal volontaire et non volontaire
du mauvais Ange 563
Chap. 246. Comme les hommes se rendent membres du diable 566
Chap. 247. Des diverses prisons d’hommes 571
Chap. 248. Diverses considerations concernant l’originelle
corruption de nostre nature, et la conclusion de ce propos 573
Chap. 249. Des moyens de la reparation du genre humain
et de la triple barriere qui est entre Dieu et nous 578
Chap. 250. D’une seconde et infinie obligation
qui est engendree en nous par nos offenses 582
Chap. 251. De la grandeur du premier peché
et de l’obligation qui s’en engendre 586
Chap. 252. Quelle façon de satisfaire il faut à l’homme
pour abolir l’infinité de sa coulpe et de son peché 587
Chap. 253. Des conditions propres au redempteur du monde,
et comme ce doit estre plustost le fils que le pere
ou que le sainct Esprit 591
Chap. 254. Le redempteur du genre humain doit estre
et mortel et immortel par diverse raison 595
Chap. 255. De l’amour, bonté et patience,
de laquelle il faut que soit pourveu celuy qui doit estre
nostre sauveur 597
Chap. 256. Comme et par qui doit estre mis à mort
l’homme propre à nostre redemption 599
Chap. 257. Comme la mort d’un tel homme emportera
de bien loing par sa grandeur l’infinité de nos pechez 604
Chap. 258. Comme la mort de nostre redempteur purgera
le peché de ceux qui l’occiront 607
Chap. 259. Quelques generales conditions
de ceste mort sauveresse du genre humain 608
Chap. 260. Comme raisonnablement le salut
de l’humaine nature se cause par ceste mort tresprecieuse 610
Chap. 261. En quelle façon ceste mort se rapporte
aux divers genres de nos pechez 614
Chap. 262. Comme il doit aller à l’homme redempteur
apres sa mort 617
Chap. 263. Comme cest homme se rapportera
diversement à toutes les creatures 619
Chap. 264. Exemple tres-familier pour esclarcir
ceste conjonction des deux natures en une personne 622
Chap. 265. Comme il n’est ny impossible à Dieu
ny repugnant de joindre à soy l’humaine nature,
par la comparaison des choses pareilles 625
Chap. 266. Comme c’est la volonté et dessein de Dieu de donner
à l’humaine nature un homme qui la puisse sauver 628
Chap. 267. Comme il faut que Dieu prepare l’humaine nature
à recevoir dignement son sauveur 630
Chap. 268. Comme l’homme sauveur du genre humain
est desja certainement venu 632
Chap. 269. Que l’homme duquel il a esté parlé
jusques à present c’est Jesus Christ 635
Chap. 270. Que le livre de Dieu devoit estre necessairement
divisé au vieil et nouveau Testament 637
Chap. 271. Comme la damnation eternelle est
certainement proposee à qui ne croit à la foy chrestienne 639
Chap. 272. Comme la misericorde de Dieu accompagne
sa justice en ceste satisfaction generale 642
Chap. 273. Ce que l’homme pecheur reçoit de Jesus Christ,
et en quelle façon 643
Chap. 274. Que c’est que la grace et le bien estre
que nous recevons par le moyen de Jesus Christ 646
Chap. 275. Comme il y a trois generations
en l’homme chrestien, celle du corps, celle de l’ame,
et celle du bien estre ou de la grace 650
Chap. 276. Des trois fraternitez des Chrestiens 653
Chap. 277. La difference de l’estre au bien estre
et de la grace à la nature, par l’exemple du corps humain 655
Chap. 278. D’une nouvelle obligation qui est
en l’homme chrestien plus grande que la naturelle et premiere 658
Chap. 279. Comme l’homme Chrestien ne doit nourrir son ame,
ny s’entretenir d’autre chose que de la mort de Jesus Christ 661
Chap. 280. L’homme delivré par Jesus Christ du mal
estre de l’ame ne devoit pas estre pourtant delivré du mal estre
du corps, soit en ce qui concerne les douleurs et la mort,
soit en ce qui concerne la concupiscence charnelle 664
Chap. 281. La façon et les moyens desquels Jesus Christ se sert
pour nous infondre sa grace, ou de l’institution des Sacremens 669
Chap. 282. Du Baptesme 676
Chap. 283. Des effects du Baptesme 680
Chap. 284. De la confirmation 683
932Chap. 285. Du tiers Sacrement, qui est de l’Eucharistie
ou du corps et sang de Jesus Christ, Sacrement de l’union
et communion, viatique de refection, et sacrifice de l’oblation,
auquel l’homme Chrestien, desja engendré et vivant
par le baptesme en la vie spirituelle et en l’estre de grace,
et fortifié et augmenté par la confirmation, se nourrist
et conserve en ceste vie spirituelle, à ce qu’il ne defaille
au chemin, et en est substanté jusques à ce qu’il vienne
à la gloire et vie eternelle : et par lequel il est uny par amour
à Jesus Christ et à ses membres, et changé et transformé
en luy comme l’aliment en ce qui est alimenté 689
Chap. 286. Comme les paroles de Dieu font
ce qu’elles signifient 694
Chap. 287. Que nous demonstre et apprend
l’essentielle mutation qui se faict en ce Sacrement du pain
et du vin au corps et sang de Jesus Christ 699
Chap. 288. Que signifie la realle manducation
de ce visible sacrement 701
Chap. 289. Que ce Sacrement n’est pas seulement Sacrement,
mais encores vray et parfaict sacrifice, propiciatoire
et satisfactoire, par lequel on rend à Dieu louange,
gloire, honneur et toute debte se paye 705
Chap. 290. Comparaison de la chair du second homme
à la chair du premier homme 708
Chap. 291. Comparaison de la double et mortelle societé
de l’ame avec la chair du premier homme à la societé salutaire
de l’ame avec la chair de Jesus Christ 710
Chap. 292. Comme la chair du premier homme cause
par sa multiplication la multiplication des ames,
aussi fait celle de Jesus Christ par son unité leur union 715
Chap. 293. Declaration par exemples de l’essentielle presence
de Jesus Christ au Sacrement de l’Eucharistie 720
Chap. 294. De la penitence quatriesme Sacrement 732
Chap. 295. Comme le Sacrement de penitence a esté institué
par Jesus Christ en forme de jugement volontaire particulier
et secret, où le criminel s’accuse soy-mesme, et s’excuse à mesure
qu’il s’accuse le plus 743
Chap. 296. Comme il reste à l’homme en sa premiere cheute
quelque marque et trace de sa creation, aussi luy reste-il
en la seconde quelque marque et trace de sa regeneration 753
Chap. 297. Comme le baptesme laisse quelques demourans
de la premiere cheute en l’homme, aussi laisse en luy
la penitence quelques demourans de la cheute seconde 755
Chap. 298. Comme le Sacrement de l’eucharistieest
necessaire apres celuy de la penitence, et comme ils se rapportent
l’un à l’autre 758
Chap. 299. Des tribulations et afflictions corporelles,
et comme elles servent à purger l’ame du Chrestien,
et à la joindre à Jesus Christ 761
Chap. 300. Si l’ame apres le Sacrement de penitence sort
du corps avec les traces du peché et sans avoir parfaictement
satisfaict pour sesfautes il faut qu’elle soit logee
en quelque lieu d’où elle ne bouge jusques à ce qu’elle soit
entierement purgee, et sa coulpe du tout satisfaicte 765
Chap. 301. Des choses incitatives à penitence 768
Chap. 302. De l’extreme Onction cinquiesme Sacrement 775
Chap. 303. De l’ordre VI. Sacrement 781
Chap. 304. Comme l’authorité de distribuer
les Sacremens engendre de l’ordre entre les Chrestiens,
et de la superiorité et inferiorité 783
Chap. 305. Ceste puissance invisible et spirituelle se donne
par un Sacrement visible, tout ainsi que la grace
és autres Sacremens 784
Chap. 306. La bonté ou malice de l’homme ne diminue
ny ne change ceste puissance de l’administration des Sacremens 787
Chap. 307. Que le Sacrement de l’ordre est principalement
institué pour l’administration du Sacrement de l’Eucharistie 790
Chap. 308. Comparaison de l’ordre des puissances spirituelles
à l’ordre qui se voit és naturelles puissances 793
Chap. 309. La puissance sacerdotalle regarde les Sacremens
de penitence, du baptesme et de l’extreme onction
en consequence de celuy de l’Eucharistie 797
Chap. 310. Comme l’administration du Sacrement de l’ordre
requiert encores une puissance au dessus de la sacerdotale 799
Chap. 311. De la grandeur et excellence de la premiere
et souveraine prebstrise 802
Chap. 312. La puissance du Pape est eternelle en ce monde 809
Chap. 313. Comparaison de la part laycque
à la part clericale 811
Chap. 314. Comparaison de la puissance spirituelle
à la puissance temporelle 814
Chap. 315. Du septiesme Sacrement,
qui est le Sacrementdu mariage 817
Chap. 316. Comparaison des trois societez de l’ame
et du corps de l’homme et de la femme,
et de l’humaine nature et de Dieu 819
Chap. 317. Le mariage est un ancien et nouveau Sacrement 821
Chap. 318. Des effects du Sacrementde mariage
et de la grace qui s’y donne 823
Chap. 319. L’homme chrestien se doit bien garder de ne violer
ny son mariage ny celuy d’autruy 827
Chap. 320. Jesus Christ espoux de son Eglise 827
Chap. 321. Le sommaire des choses precedentes 828
Chap. 322. Du jugement universel et resurrection generalle 831
Chap. 323. Comme necessairement il faut qu’il se face
une seule et generalle assemblee pour juger
toute l’humaine nature 836
Chap. 324. Que la retribution generalle doit estre faicte tant
en nostre corps qu’en nostre ame 838
Chap. 325. Nos corps seront refaicts de ceste mesme terre
en laquelle ils seront dissouls 842
Chap. 326. Comme l’honneur de Dieu mesme
demande ce jugement universel 843
Chap. 327. Le livre de nature et celuy de la Bible
s’accordent à predire ce general jugement 845
Chap. 328. Comparaison du dernier jour aux autres 846
Chap. 329. La memoire du dernier jour doit
continuellement estre presente à l’homme Chrestien 848
Chap. 330. De la derniere separation
des bons et des mauvais 850
Tables des choses et poincts,
qui sont en ce livre des creatures plus remarquables,
de laquelle a denote la premiere page, b la seconde. 852
Notes 891
Glossaire 911
Index des noms 913