Résumé : Souvent historiques et militaires, toujours « oculaires », les pièces du Cirque-Olympique lui ont valu le statut d’école du peuple, notion chargée d’idéologie et de mésestime. Le discours critique du temps a exacerbé le clivage axiologique entre littéraire et spectaculaire et mis en avant le rôle didactique et social de ce théâtre. Ainsi a été occulté son apport esthétique, précurseur de la rénovation scénique moderne, qui avait fait du peuple le premier témoin du romantisme théâtral naissant.