Résumé : Sous la IIIe République perdure une hostilité de principe au théâtre, jugé immoral et subversif. À l’argumentaire religieux devenu caduc se substitue l’autorité scientifique établissant la nature malsaine du théâtre, à réserver à un public socialement privilégié. La censure fait place à des projets globaux d’éducation du peuple que conduisent républicains et ligues réactionnaires. On observe toutefois, issues du monde catholique, quelques initiatives visant à recréer un théâtre populaire.