685

Table des matières

INTRODUCTION    7

PREMIÈRE PARTIE

LE PARIS THÉÂTRAL

LA COMÉDIE-FRANÇAISE   19

Une république avant l’heure ?
Le partage des pouvoirs et de la propriété
à la Comédie-Française sous l’Ancien Régime   20

Une création originale, la Société des Comédiens   20

Pouvoir royal et pouvoirs des Comédiens   21

Le parangon du pouvoir renversé ?   32

Conclusion. La liberté des théâtres
vue par les Comédiens Français   43

La problématique insertion de la Société
des Comédiens Français dans le « monde des théâtres »
(1800-1848)   46

Restaurer la Société des Comédiens   47

À la croisée des chemins.
Bilan d’une période expérimentale   72

Le temps des libéraux (1830-1848)   76

Conclusion. Où sont passés les Comédiens ?   91

LES « NOUVEAUX » THÉÂTRES   95

Le Gymnase-Dramatique   96

686

Les paradoxes de la création
d’un nouveau théâtre secondaire sous la Restauration
(1820-1829)    96

Le Gymnase-Dramatique à l’heure libérale
(1830-1840)   101

La revanche de Scribe et la SACD (1840-1844)   104

La direction Montigny et les paradoxes du système
(1844-1848)   106

Conclusion. Le Gymnase-Dramatique est « la vedette »
du Paris théâtral sous la Restauration   107

Le Théâtre du Palais-Royal   116

Retour sur l’histoire d’un lieu pas comme un autre,
le Palais-Royal   118

Le théâtre du Palais-Royal sous la monarchie de Juillet,
un théâtre sans histoire(s) ?   122

Histoires de lieux ?   128

Conclusion. Les enjeux de l’histoire
d’un théâtre sans histoire(s)   141

Le Théâtre des Folies-Dramatiques   144

Du Panorama-Dramatique aux Folies-Dramatiques   145

Avec Robert Macaire,
Frédérick Lemaître joue à faire l’auteur   150

Mourier un directeur « heureux » en affaires ?   160

Conclusion   166

LES THÉÂTRES DU DRAME ROMANTIQUE   171

Le théâtre de la Porte-Saint-Martin   172

La success story du drame romantique
à la Porte Saint-Martin   173

Crosnier, l’homme aux écus   179

Porosité des espaces et circulation des artistes
dans le Paris théâtral, l’exemple de Bocage   180

Comment les romantiques trouvent-ils « refuge »
à la Porte-Saint-Martin ?   183

La direction Harel, depuis « les grandes heures
de la Porte-Saint-Martin » jusqu’à une nouvelle faillite   186

687

Les frères Cogniard, l’essor du mélodrame social
et le cycle du marché ?   194

Romantisme, concurrence et résistance   198

Le théâtre de la Renaissance   199

« Avoir un théâtre »   200

Le Théâtre de la Renaissance est inauguré   208

Troisième projet de la Renaissance   213

Espoirs et désillusions, les enjeux de la création
et de la disparition « des » théâtres de la Renaissance   215

Le Théâtre de L’Odéon   215

Le Théâtre royal de l’Odéon sous la Restauration   217

Comment un théâtre royal peut-il faire faillite ?
Les questions posées par la crise de l’Odéon en 1829   218

L’Odéon
au cœur d’une expérimentation théorique (1830)   219

Une indépendance arrachée à prix d’or,
les ambiguïtés d’une politique « libérale »   222

Réouverture du débat et dissolution de l’Odéon
dans le « théâtre omnibus » après le départ de Harel   224

Un théâtre insaisissable ?   227

Être le « Second Théâtre-Français »,
une valeur symbolique ?   235

Les paradoxes d’une institution pas comme les autres
dans un régime pas comme les autres   242

Le Théâtre-Historique   248

Deux directeurs pour un théâtre-vedette   250

L’inauguration est un événement
dont la vedette est le théâtre   266

Concurrence des positions, cohérence du récit   270

Deux directeurs pour un théâtre-fantôme   272

Hostein directeur sans théâtre
et Dumas directeur sans titre   276

Conclusion. Le naufrage du Théâtre-Historique
et la naissance de la légende Dumas   286

688

DEUXIÈME PARTIE

THÉÂTRE, LIBERTÉ, LIBÉRALISME

LA LIBERTÉ THÉÂTRALE (1830, 1849)   291

La liberté théâtrale, une notion historique
ou un principe universel ?   291

L’enquête du Conseil d’État (1849). Première lecture   296

Cette enquête permet à l’État « libéral »
de reprendre en main la question théâtrale   303

Les enjeux de la « représentation politique »
du monde des théâtres sont au cœur de l’enquête   307

La liberté théâtrale est-elle une affaire de droit ?   312

Vivien, le parcours d’un « libéral autoritaire »
qui s’intéresse au théâtre.   312

Qu’est-ce que le libéralisme ?
Et que fait-il avec les théâtres ?   319

Le droit ne fait pas que traduire,
il met en forme un marché théâtral.
Lecture suivie du Traité de législation théâtrale (1830)   325

Conclusion. Droit et théâtre en régime libéral   352

LES DIRECTEURS SONT LES HOMMES DU THÉÂTRE LIBÉRAL   359

Un directeur pour la liberté.
Les Réflexions sur la liberté théâtrale de Dormeuil (1830)   362

Un directeur contre la liberté.
L’Aperçu sur la question des théâtres… de Mira-Brunet (1830)   389

Par-delà le pour et le contre,
les enjeux du libéralisme entre 1830 et 1849.

Quels pouvoirs pour les directeurs ?
Qu’est-ce qu’un bon directeur ?   402

Conclusion. La liberté guidant le théâtre   414

689

LE CONFLIT DES REPRÉSENTATIONS

1848, crise politique, crise théâtrale   417

Dans l’événement, « les directeurs s’organisent »   419

Convertir un pouvoir économique dans le monde
du théâtre en pouvoir politique sur le monde du théâtre.

Nouvelles expérimentations, nouvelles résistances   429

La voie électorale pour les auteurs et les comédiens   445

Chacun sa voix ? Les associations
comme lieu d’exercice démocratique du pouvoir   448

Dissensions « invisibles »,
contradictions structurelles et illusion d’unité   450

Un pour tous et tous pour un ?

Les auteurs jouent sur les deux tableaux   456

Les directeurs agissent à couvert
dans les coulisses du pouvoir   460

Rhétorique ouvrière, rhétorique patronale
et intérêts auctoriaux, tous producteurs ?   468

Conclusion   475

PERPLEXITÉ PATRONALE
DEVANT LES PARADOXES DU LIBÉRALISME   485

L’ancien régime théâtral aurait-il subsisté ?

Les inquiétudes du directeur du Gymnase   486

Ce que ce régime théâtral a de paradoxal   495

Contribution à une théorie de la valeur des théâtres   501

La liberté et la norme peuvent-elles faire bon ménage ?   508

Qu’est-ce que la liberté libérale ?
Si c’est un droit naturel…   510

Mais pourquoi donc ? D’un problème philosophique
à une contradiction politique   514

Ce que ce régime théâtral a de libéral   520

CONCLUSION   523

690

TROISIÈME PARTIE

DRAMATURGIE

LA SCÈNE ROMANTIQUE CRITIQUE-T-ELLE LE MONDE ?   537

Ruy Blas, ou l’impossible ré-enchantement du monde   539

L’illusion théâtrale peut-elle ré-enchanter le monde ?   540

La fragilité de l’illusion   545

L’illusion sur la scène est toujours en question   548

L’illusion est un problème, pas une solution   552

Parce que la critique est impuissante,
les larmes sont précieuses. Lecture de Chatterton   554

Témoigner des malheurs du temps
et se taire à jamais. La figure du poète maudit   556

Valorisation de l’inaction et de l’impuissance :
l’art comme répétition, silence et mort   565

La marginalité est intégration,
se retirer du monde c’est y trouver sa place   569

L’impossible action dramatique
est-elle synonyme de l’impuissance du spectateur ?   575

Un drame sans action ?   577

Chatterton à la scène, le travail en actes   579

La scène romantique peut critiquer le monde
ou se taire devant lui   603

EXISTE-T-IL UN THÉÂTRE INDUSTRIEL ?   607

Le rire est-il satire ou complaisance ?

L’exemple de Bertrand et Raton   610

L’industrialisation théâtrale, un phénomène économique ?   618

L’hypothèse de l’industrie théâtrale   620

L’industrialisation du théâtre comme métaphore   626

L’industrialisation n’est pas une métaphore anecdotique (Brunetière et Benjamin)   627

691

Des usages historiques de la métaphore
du théâtre industriel   628

De quel(s) regard(s) le « théâtre industriel » est-il porteur ?   632

La série, politisation ou divertissement ?   632

La machine spectaculaire : illusion « parfaite »
ou jouissance de la modernité ?   636

La figure de l’automate, reproduction ou répétition   642

Conclusion. Les théâtres industriels   650

CONCLUSION   653

BIBLIOGRAPHIE   661

INDEX DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS   679

INDEX DES NOMS PROPRES   681