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Classiques Garnier

Note sur la présente édition

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre des provinces au xviie siècle. Une anthologie
  • Pages : 1023 à 1025
  • Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 48
  • Série : Théâtre, n° 10
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782406150923
  • ISBN : 978-2-406-15092-3
  • ISSN : 2258-0158
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15092-3.p.1023
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 17/01/2024
  • Langue : Français
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Note sur la prÉsente Édition

Le texte de Rosemonde ov la vengeance a été établi à partir de lexemplaire de lédition originale conservé à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, sous la cote 8-RF-1203 et consultable sur le site Gallica. Il sagit dun volume in-12 de 123 pages qui se décrit ainsi :

ROSEMONDE / OV / LA VENGEANCE / TRAGEDIE : / Par N. Chrestien sieur des Croix, / Argentenois1. / Marque de Théodore Reinsart « DOMAT INVI DIAM FORTUNA » / A ROVEN, / Chez Theodore Reinsart, / deuant le Palais, à lHomme armé. / 1603.

Sans privilège.

La réédition du texte en 1608 sous le titre dAlbouin ou la vengeance, dans les Tragédies de Nicolas Chrestien, sieur des Croix a été consultée afin de corriger les rares erreurs du compositeur de 1603, comme loubli dune didascalie. Ces corrections sont indiquées dans les notes de bas de page. Lédition originale de cette édition est conservée à la Bibliothèque du Carré dArt de Nîmes sous la cote RES 8344_42_01 en recueil, ou seul sous la cote RES 8344_57_03, tous deux consultables en ligne sur le site Gallica.

Le privilège, accordé au libraire, est daté du 11 juillet 1608

On pourra consulter cette seconde édition avec profit pour la modernisation de la ponctuation quelle propose, témoin de lévolution de la langue et des pratiques dimprimerie du xviie siècle naissant à Rouen.

La graphie et la ponctuation dorigine de lédition de 1603 ont été conservées, à lexception des modifications et corrections suivantes :

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Modification de ponctuations pour rendre le sens plus clair : à de nombreuses reprises, le compositeur a dû commettre une coquille et indique un point alors quune virgule ou deux points semblent nécessaires. Nous avons corrigé.

Quelques mécoupures ou coquilles parsèment le texte : mateste au lieu de ma teste (v. 107), la au lieu de la (v. 657), plusgrands (v. 701) ; ladverbe tres ou très est souvent accolé à ladjectif ou adverbe quil complète : trescherement, tresgrand ou séparé de lui par un trait dunion : très-humble. Ces mécoupures ont été corrigées.

Correction de la coquille à ladverbe néaumoins en néanmoins.

Dans les deux derniers actes, le compositeur a systématiquement oublié la marque du subjonctif au verbe ou auxiliaire avoir (eut au lieu deust). De même, dans le dernier acte, le compositeur ajoute souvent un -s à limpératif (enfles-toi, ne redoutes point). Nous avons corrigé ces erreurs à partir de lédition dAlbouin de 1608, en les signalant.

Nous avons cependant conservé certaines formes qui peuvent troubler le lecteur moderne. Dans la mesure où elles sont communes aux autres œuvres normandes de lépoque, elles ne peuvent être considérées comme des erreurs :

La terminaison és des participes passés et substantifs est systématiquement écrite -ez. Nous avons maintenu cette graphie.

Laccord en -s à la deuxième personne du singulier est parfois absent à la rime, afin de favoriser la rime : agréable mignonne / tu me donne.

Le trait dunion aux verbes en inversion nest pas systématique dans lédition originale : nous avons conservé les formes telles quelles y apparaissent.

Si tost pour sitôt ou aussi tost pour aussitôt.

La graphie dun même mot peut varier : je pri, pry, prie ; cercher, chercher.

Des fautes daccord ou de copie, sans conséquence sur la métrique, ont été corrigées : tardon-nous au lieu de tardons-nous.

Le son [y] est souvent écrit avec le digramme « eu » : seur pour sûr, veu pour vu. Comme dans notre langue moderne, ce digramme peut être prononcé [y] ou [ø] (formes du verbe « avoir »). Ainsi par retournement cependant, il arrive que ce digramme conserve le son 1025[ø] pour la rime : cette agréable fleur / notre âge non meur ; ie proteste et tasseure / mon ame & mon cœur avec luy font demeure.

Dans lédition originale, le texte de la pièce se présente en italiques. Nous lavons donné en caractères romains et avons réservé les italiques aux chants des chœurs en fin dacte. Nous navons conservé les minuscules pour les noms des interlocuteurs que dans les rubriques dacte ou de scène et utilisé les capitales conformément aux usages modernes. Nous avons reproduit les numéros de la pagination originale, en indiquant en italiques les numéros corrigés ou absents de lédition originale, sauf quand leur absence sexplique par la présence dune frise, comme cest le cas dans le paratexte.

1 Originaire de la ville dArgentan en Normandie.