Résumé : La théâtralisation du pouvoir des spectacles de l’époque élisabéthaine est dépassée lors de la composition de Didon et Énée, mais elle se maintient en tant qu’élément indispensable au spectacle. Le traitement des passions cher au xviie siècle permet à la mise en scène du politique, renouvelée, de s’incarner en tant qu’élément vivant du drame, par une mise en mouvement du principe de hiérarchie, et à travers l’humanisation des vertus royales, en l’occurrence celles transmises par Didon.