Résumé : L’intériorité, telle qu’elle est représentée dans cinq Scènes de la vie parisienne, est fabriquée et mise en jeu par les discours de séduction. Ces manipulations en disent long sur la conception qu’a Balzac de la vie intérieure : le moi, loin d’être absolu, est engagé dans une série de transformations plus ou moins intentionnelles, opérant à différentes échelles. Il apparaît comme un espace poreux réglé sur les modulations de l’échange intersubjectif, du contexte socio-historique et des passions.