Résumé : Le procès à la psychologie du personnage balzacien, jugée abstraite et schématique, est ancien. Balzac serait trop intéressé par le jeu des forces sociales pour s’intéresser à la psyché, mais il serait surtout victime de sa volonté incessante d’argumenter. En vérité, ce tropisme rhétorique, au-delà du cas de Balzac, apparaît comme la constante la plus remarquable du roman français en général vouée à rendre sensible la présence subjective de l’auteur, même au détriment des fictions qu’il crée.