Résumé : Cet article explore la relation entre l’adaptation et la médiumnité dans les Contes de l’au-delà : sous la dictée des esprits (1904) de Charles d’Orino, pseudonyme de Clotilde Briatte. L’auteure, qui dit canaliser l’esprit de Balzac en transcrivant sa voix narrative, prêche une doctrine spiritualiste. À partir des théories de Roland Barthes et d’Harold Bloom, l’article étudie la nature de la psychographie et sa capacité à s’immiscer dans l’interaction des voix qui sous-tendent l’œuvre de Balzac.