Résumé : Cette contribution propose d’étudier comment, à propos de Louis Lambert, Balzac décline tous les modes ‒ physiques et intellectuels ‒ de la séparation, jusqu’à la séparation indépassable qu’il est convenu d’appeler « folie », pour illustrer l’idée, fondamentale chez lui, de la pensée comme élection et surtout malédiction. Le bénéficiaire, ou plutôt la victime de cette pensée, paie d’un véritable martyre le don qui lui a été accordé de découvrir des lois inconnues de l’Esprit.