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Classiques Garnier

Table des matières

625
TABLE DES MATIÈRES


INTRODUCTTON 13
Un problème de réception 14
Question de poétique 27
Scansions  :1947-1968 33
PREMIÈRE PARTIE  : LE « ROMANESQUE LAZARÉEN  » 39
CHAPITRE 1  : SITUATTON D'UN ÉCRIVAIN AU RETOUR DES CAMPS 43
1.1 Expérience des camps et expérience de la littérature 43
1.1.1 Kaflca, référence pour l'univers concentrationnaire 45
1.1.2 Lire, écrire dans le camp 52
1.2 Retour et regard sur la littérature contemporaine 57
1.2.1 Un regard «  lazaréen  »sur la vie artistique 58
1.2.2 Influences contemporaines 60
1.3 Les récits des camps quelle position  ? 67
1.3.1 Le refus d'écrire « son  »récit des camps 70
1.3.2 Laplace des témoignages dans les années du retour 76
1.3.3 Jean Cayrol, lecteur de témoignages 78
CHAPITRE 2  : PRINCIPES THÉORIQUES 83
2.1 L'inscription de l'Histoire  :Lazare contre Orphée 84
2.1.1 L'odeur de Lazare et l'intégrité d'Orphée 85
2.1.2 La résurrection, et après  ? 92
2.1.3 « Lazare parmi nous  » ou l'impossible démobilisation 97
2.2 Le personnage, fondement du romanesque 100
2.2.1 Une solitude radicale 101
2.2.2 Une sensualité limitée à l'objet 107
2.2.3 Un personnage qui « avance par bonds  » 110
2.3 Un « insaisissable  »camp 115
2.3.1 L'espace urbain  :une organisation concentrationnaire 118
2.3.2 Les relations sociales  : un anonymat concentrationnaire 126
2.3.3 Le rêve et le merveilleux

un instinct de survie concentrationnaire 129
626 CHAPITRE 3  : LES SILENCES DE LA POÉTTQUE 133
3.1 L'origine chrétienne de l'aeuvre 134
3.1.1 Une lecture christique de l'expérience concentrationnaire 134
3.1.2 Les limites d'une homologie 139
3.1.3 Vers une éthique lévinasienne 141
3.2 Littérature et témoignage 143
3.2.1 L'expérience, condition du texte lazaréen  ? 144
3.2.2 Témoigner... de quoi  ? 147
3.2.3 Une volonté d'inscription dans l'espace littéraire 152
3.3 Un « pari » passé sous silence 155
3.3.1 Le temps de la relation intertextuelle 156
3.3.2 « Fiction  »  :choix d'un mode et refus d'un genre 159
3.3.3 « Témoigner clandestinement  » 164
DEUXIÈME PARTTE  :L'ANALOGIE CONCENT`RATTONNAIRE 171
CHAPITRE 1  : L'INDICE 175
1.1 Indices explicites 176
1.1.1 Un monde peuplé d'anciens déportés 176
1.1.2 Mentions explicites de l'événement concentrationnaire 178
1.2 Indices métonymiques 182
1.2.1 Pain, mégot  :métonymies de la vie quotidienne 183
1.2.2 Rayures, cendres  :métonymie de la déshumanisation 187
1.3 Indices temporels  :lire le passé au présent 193
1.3.1 Des fictions d'après les camps 193
1.3.2 Des fictions contemporaines 195
1.4 Une esthétique de la trace 197
1.4.1 Ruines 197
1.4.2 Tache, usure, fêlure 200
1.4.3 Blessure, déchirure 204
CHAPITRE 2  : LA NARRATION 209
2.1 Les étapes d'un récit de déportation 209
2.1.1 Le voyage 210
2.1.2 La mort 216
2.1.3 Le retour 222
2.2 Un « homme sans qualités  » 227
2.2.1 Le nom 228
2.2.2 Le visage 233
2.2.3 Le double 239
627
2.3 Un « regard famélique  » 243
2.3.1 Un rapport myope au réel  : le point de vue de l'affamé 246
2.3.2 La hantise de l'informe, du mou, du charnu 253
2.3.3 Manducation et constitution de soi 259
CHAPITRE 3  : L'ÉCRITÜRE 265
3.1 Mots-emblèmes des camps 266
3.1.1 « Mauthausen  »  :une remotivation étymologique 266
3.1.2 « Nacht und Nebel  »  :une métaphore resémantisée 270
3.1.3 «  Lazare-lézard-lézarde  »  :une paronomase 275
3.2 Des mots-matrices pour l'écriture 280
3.2.1 « Déportation  »  : un personnage décentré 281
3.2.2 « Concentration  »dans le traitement du temps 286
3.2.3 « Décomposition  » ou « émiettement  » de la syntaxe 292
TROISIÈME PARTIE  : POÉTTQUE DEL°ÉNONCIATION
CONTRE RHÉTORIQUE DE L~INDICHiLE 303
CHAPITRE 1  : LA PAROLE, ENJEU D'EXISTENCE 3O7
1.1 Une affirmation minimale d'existence 308
1.1.1 «  Je parle, donc je suis  » 309
1.1.2 Le bavard ou la stratégie de l'énumération 313
1.2 Les mots, ces corps étrangers 317
1.2.1 « Des dialogues secs comme des coups d'aiguilles  » 318
1.2.2 Les mots des autres 321
1.2.3 Un souffle court 324
CHAPITRE 2  : VODC VENUES DE LA NUIT ET DU BROUILLARD 331
2.1 «  Un rien qui parle  » 332
2.1.1 Voix sans temps 333
2.1.2 Voix sans « foyer » 335
2.1.3 «  On vous parle  » 339
2.1.4 « Les mots sont aussi des demeures  » 343
2.2 Des frontières poreuses 346
2.2.1 Parole parlée 348
2.2.2 Parole écrite 351
2.2.3 Parole pensée 356
2.2.4 Une écriture blanche  ? 359
628 CHAPITRE 3  : LE MAL/ENTENDU 365
3.1 La communication dans l'espace diégétique  : un échec 366
3.1.1 L'échec de la voix ou l'impossible articulation 367
3.1.2 L'échec de la lettre ou l'impossible correspondance 369
3.1.3 Soliloque et logorrhée  :une fermentation de la parole 372
3.2 La métalepse  :une issue 378
3.2.1 Une tentative  :les adresses aux personnages absents 378
3.2.2 Une issue  :les adresses au lecteur 380
3.3 Une poétique de l'écoute 386
3.3.1 Du mal entendu au malentendu 386
3.3.2 La paronomase  : un malentendu productif 390
3.3.3 « Lieux communs travaillés  » 395
3.3.4 La resémantisation ou comment réveiller les mo(r)ts 399
CHAPITRE 4  : MÉMOIRE ET FABULATION  : LA VOIE/X DE LA FICTION 405
4.1 Mémoire et mensonge  :une redistribution des oppositions 406
4.1.1 L'impossible récit du passé 407
4.1.2 Une mémoire d'outre-tombe 413
4.1.3 Le statut ambigu du mensonge 417
4.2 Légitimation de la fabulation 422
4.2.1 Pragmatique de la fabulation  :inventer pour être cru 423 4.2.2 Éthique de la fabulation
être la voix des voix qui se sont tues 427
4.3 Être auteur de soi-même, « fils de la mémoire et de l'imaginaire  » 430
4.3.1 Le modèle du roman familial 431
4.3.2 Faire de sa vie un roman 435
4.3.3 Un jeu avec l'espace autobiographique 437
QUATRIÈME PARTIE  :UNE FICTOON SANS CATHARSIS 447
CHAPITRE 1  : DES RÉCITS PIÉGÉS  : LA LECTURE COMME DÉSARROI 453
1.1 L'instauration du soupçon 454
1.1.1 Déception de l'horizon d'attente générique 455
1.1.2 Instabilité du récit 458
1.1.3 Désagrégation de la cohérence narrative 463
1.2 Un récit « sans qualités apaisantes  » 468
1.2.1 «  Le lire  ?C'est très facile à dire  » 470
1.2.2 Inconfort de l'identification 473
1.2.3 Fins sans résolution 479
629
CHAPITRE 2  : DES RÉCITS COUPABLES  : LA LECTURE COMME PROCÈS
487
2.1 Le paradigme judiciaire
489
2.1.1 L'ère du procès
490
2.1.2 Parole et aveu
494
2.2 La contagion de la culpabilité
497
2.2.1 Victimes et bourreaux  :l'inversion des rôles
498
2.2.2 De l'inconscience à la mauvaise conscience  : un trajet
503
2.2.3 Un lecteur coupable
508
CHAPITRE 3  : DES RÉCITS DU QUOTIDIEN  : LA LECTURE COMME ÉCHO
S 13
3.1 Fiction du quotidien ou fiction de l'événement  ?
513
3.1.1 Fiction et fait divers
514
3.1.2 Fiction du quotidien
519
3.1.3 Appropriation de la fiction
523
3.2 L'horizon de réception  : de l'écho à l'envoi
526
3.2.1 Vers une lecture «  à voix haute  »
527
3.2.2 Un lecteur-auteur  : le legs d'une posture d'écrivain
531
CONCLUSION
539
Un principe productif
540
L'intertexte concentrationnaire, « structure obscure  » du récit lazaréen 543
Figuration contre défiguration 546
Une oeuvre à recevoir  ? 548
INDEX NOMINUM SSS
BIBLIOGRAPHIE 561