Résumé : À partir de l’énoncé du titre d’un des Préludes de Claude Debussy, Ce qu’a vu le vent d’Ouest, cet article réfléchit à la possibilité d’une poésie de la théorie, c’est-à-dire aux manières dont l’énonciation poétique peut engager à son service une théorie esthétique. Il s’appuie sur quelques expériences musicales et picturales qui mettent en jeu des croisements perceptifs.