Résumé : En faisant porter la visée sur la question des rapports entre Provence et Hellade, cet article cherche à démêler quelques fils dans l’histoire enchevêtrée des relations de Mistral avec le jeune Maurras. Deux volets – les affirmations sur la nature de l’être-provençal, dans ses liens avec grécité et romanité ; les positions par rapport à la libération de la Grèce autour de deux dates clefs (1867 pour Mistral, 1897 pour Maurras et Mistral) – permettent de mesurer la distance entre les deux hommes.