Abstract: Les références à Dostoïevski abondent chez Houellebecq. C’est dans La Carte et le Territoire que l’hommage au romancier russe est le plus présent, à travers une forme de réécriture de Crime et châtiment. Houellebecq y reprend entre autres le motif du meurtre sanglant et la nécessité du châtiment. Mais Dostoïevski ne peut y apparaître que comme « spectre » dans la mesure où le criminel n’a aucune épaisseur romanesque et que le châtiment est escamoté.