Note liminaire à l'index des lieux
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Sous les tilleuls
- Pages : 661 à 662
- Collection : Société des Textes Français Modernes, n° 259
- Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
- EAN : 9782406087571
- ISBN : 978-2-406-08757-1
- ISSN : 2777-7715
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08757-1.p.0661
- Éditeur : Société des Textes Français Modernes
- Mise en ligne : 08/12/2018
- Diffusion-distribution : Classiques Garnier
- Langue : Français
NOTE LIMINAIRE
À L’INDEX DES LIEUX
Établir un index des lieux de Sous les tilleuls n’est pas sans poser problème. Au long de l’histoire de nos héros, les lieux ne nous sont pas montrés. Ainsi, que sait-on de précis à propos du jardin de M. Müller ? Mais au moins le couvert des tilleuls est-il sensiblement évoqué1. Des éléments de description, fort menus, n’apparaissent que pour la chambre de Magdeleine chez Suzanne, celle de Stephen dans la ville où il enseigne, sa petite maison et son jardin. En fait les lieux sont cités, mais à titre de repères, un peu comme les villages sur la « Carte du Pays de Tendre ». Encore faut-il être attentif : on ne note peut-être pas au premier abord, au fil de la lecture, que le mariage de Magdeleine a lieu dans le village de son père (et, en dehors de la narration, A. Karr nous fait voir aussi le réel dans les interventions d’auteur, quand il décrit les bords de la Marne ou tel terrain propre au duel). On a quelques noms de villes, mais voilà tout. « La ville » (le terme apparaît fréquemment) est, volontairement, difficile à localiser. Elle pourrait, c’est une hypothèse vraisemblable, se situer à l’ouest de l’Allemagne, dans sa partie sud, peut-être vers le Palatinat rhénan (dit bavarois avant 1815) et le duché de Deux-Ponts2. Ce serait une petite cité princière, puisqu’à maintes reprises, dès l’édition originale, on évoque la « résidence3 », l’Électeur 662et son frère. Le lecteur situe par rapport à elle la maison des Müller, celle de Stephen, celle de Fritz, et spontanément la maison de Mme Rechteren, quand s’ouvre le chapitre cvii. Mais à lire ce chapitre et les suivants, jusqu’au cxi (ils ont été, on le sait, ajoutés à l’édition de 1845), les repères se brouillent. Ce qui paraissait évident à l’incipit du chapitre cvii ne l’est plus. Pour l’histoire des Walstein (chapitre cix) Munich est le lieu de référence (et pour ces pages du moins la demeure de Mme Rechteren, celle de Stephen sont dans ses parages)4. Mais dans les autres chapitres, la maison des Muldorf, et celle(s) de Stephen (cviii), la grande maison à locataires où règne Lorrain (cx), on ne sait exactement où elles se trouvent. Et la maison des Müller évoquée au chapitre cxi est-elle la même que celle si souvent présente depuis le début du roman ?
Ces données nous ont amené, de manière inhabituelle, à diviser cet index en trois sous-sections.
L’astérisque (*) précédant un chiffre indique les passages où s’amorce une description ou la simple mention d’un lieu.
L’ordre adopté pour l’index A est, à peu près, celui de la première mention apparition de ces lieux dans la narration.
1 Les seules descriptions sont celles de la nature.
2 Voir note 223 du chapitre cxviii.
3 Chapitres ciii (p. 338), cxviii (p. 429), cxix (p. 430), cxx (p. 431), cxxx (p. 455), cxxxiv (465). Toutes ces occurrences appartiennent au texte d’avant 1845 ; celle concernant Walstein (chapitre cix, p. 369) nous amène à Munich.
4 Voir note 188 du chapitre cix.