Résumé : Si la querelle de la perfectibilité entre Chateaubriand et Staël a été souvent analysée par la critique, aucune étude n’est consacrée à la fabrique de leurs postures. Cet article souhaite montrer comment Staël et Chateaubriand construisent dans leurs œuvres leurs propres figures d’auteurs en employant le nom et les textes de l’autre. Ainsi, en faisant référence à l’autre, chacun modèle son image publique.