Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Simone de Beauvoir, l’existence comme un roman
- Pages : 743 à 748
- Collection : Classiques Jaunes, n° 703
- Série : Essais, n° 13
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782406099550
- ISBN : 978-2-406-09955-0
- ISSN : 2417-6400
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09955-0.p.0743
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 05/10/2020
- Langue : Français
Table des matières
Note technique et bibliographique 9
Abréviations 11
Introduction 13
PREMIÈRE PARTIE
LA GENÈSE INTELLECTUELLE
DE SIMONE DE BEAUVOIR
Les cahiers de jeunesse, « journal de formation »
d’une intellectuelle (1925-1930) 47
Portraits de Beauvoir lisant 48
L’expérience lectorale : une expérience
bouleversante, physique et intellectuelle 48
Le temps de la réflexion critique 65
Lire : une activité subversive 88
Naissance d’une subjectivité 103
La représentation de soi en situation dialogale 104
Métamorphoses du moi 118
De la lecture à l’écriture 161
Le stade de pré-écriture 162
Le goût de l’écriture mimétique 162
Les représentations du désir mimétique :
le désir selon l’autre 165
La vie comme un roman 185
La liaison du romanesque et de l’autobiographique 186
L’existence transfigurée par le journal intime 189
Naissance de l’« idée » de roman 196
Le projet de l’enfance : les premiers récits d’aventure 196
Du journal intime au « roman de la vie intérieure » 198
Un projet indifférencié : philosophie ou littérature ? 204
DEUXIÈME PARTIE
L’ENTRÉE EN LITTÉRATURE
une vocation concurrentielle,
écrivaine ou professeure ? 227
Une position ambiguë 227
Les aléas de la carrière professorale 232
La chute dans l’existence concrète
et le désir compensatoire 232
La fin de l’exil provincial :
le délaissement du professeur au profit du créateur 238
Vocation et création féminine 244
Des premiers échecs romanesques aux nouvelles 253
Le récit impossible 255
Les premières formes romanesques
de construction de l’identité féminine 264
Du journal intime à « Marcelle » 265
« Marcelle » ou l’enfance d’un génie 267
« Marguerite » ou l’autocréation du Castor 272
La Primauté du spirituel :
une œuvre enterrée puis exhumée 278
Beauvoir et les leçons de l’avant-garde littéraire
Du professorat au statut d’écrivain : L’Invitée (1938-1943) 283
745Les développements du projet originel 284
La fondation philosophique :
un autre « factum sur la contingence » 285
L’invention technique
au service de l’exigence philosophique 298
Entre « transposition » et invention 302
L’œuvre et son miroir sartrien 302
La « perle noire » beauvoirienne 305
Un rite de passage 319
Légitimer sa position : un portrait
médiatisé et divisé de la femme-écrivain 319
La conquête de la liberté et l’engagement
irréversible dans l’activité littéraire 323
L’entrée tardive dans la sphère publique
au début des années quarante 326
TROISIÈME PARTIE
LE ROMAN EXISTENTIALISTE,
UNE FORME HISTORIQUE ET ENGAGÉE
Le roman engagé beauvoirien 341
L’irruption de l’Histoire et sa théorisation 343
Le « moment » historique de la littérature engagée 343
Situation de Beauvoir
parmi les écrivains « engagés » en 1945 346
Valeurs de l’engagement 364
Les nouveaux fondements de la fiction 369
Le fondement philosophique :
les ambiguïtés de la « morale existentialiste » 370
De l’intérêt du genre romanesque 376
Des romans de « situation » 387
Les romans d’après-guerre « configurant » l’histoire 407
La « mise en intrigue » de l’histoire récente 408
746Temporalité et narrativité 409
Les obstacles 412
Poursuite du réel ou transfiguration ? 419
Les coulisses de l’Histoire 430
Mémoire, témoignage et fiction 437
L’histoire comme expérience vécue 438
L’histoire comme traces 464
Le roman comme engagement littéraire (1943-1954) 481
Beauvoir au cœur des « Temps modernes » 482
Les charnières invisibles de l’engagement littéraire 484
L’engagement dans la forme : Les Mandarins 507
Survivance de la fiction
Le roman post-existentialiste à la fin des années soixante 513
L’infléchissement de la littérature vers le langage 515
Le discours de Beauvoir
à l’ère du « contre-engagement » 515
Le virage littéraire au miroir de la critique 517
Les ambiguïtés du « nouveau roman » beauvoirien 521
Le dégel du roman existentialiste : Les Belles Images 521
L’éclatement de la narration 526
Un drame universel 535
QUATRIÈME PARTIE
VERS UNE POÉTIQUE
DU ROMAN MÉTAPHYSIQUE
La fiction « sur fond de monde » 553
Pour une phénoménologie du processus de création 554
Esquisse d’une ontologie de la fiction 554
La « re-création » d’un monde imaginaire 560
La veine phénoménologique du roman 565
L’événement saillant et le quotidien 566
747Un art du temps vécu 570
Un style phénoménologique 577
Discours intérieur et mise en récit
de la conscience phénoménologique 582
Le psycho-récit ou la représentation
de la vie intérieure 587
Introduction : Psycho-récit et personnages
dans l’ensemble de l’œuvre 587
Scènes de la vie intérieure 591
La représentation analogique de la vie psychique 591
Le rêve éveillé 594
Écarts théoriques 598
Psycho-récit et monologue :
dissonances dans Les Mandarins 598
Le monologue : brutal « comme un tropisme » 602
L’enjeu éthique : Discours intérieur et mauvaise foi 609
Énoncer l’imposture 610
L’assise philosophique
et linguistique de la mauvaise foi 617
l’« universel concret » 621
Beauvoir et la question du style 621
Le grand écart stylistique 624
Un « classicisme » revendiqué 624
Aspects baroques de l’écriture 631
L’ultime manière de Beauvoir 637
Styles perceptifs 638
Les « sous-bois » du langage 645
CONCLUSION 655
Annexe
Rencontre avec Sylvie Le Bon de Beauvoir 665
748BIBLIOGRAPHIE 697
INDEX DES NOMS PROPRES 731
INDEX DES ŒUVRES DE SIMONE DE BEAUVOIR CITÉES 741