Résumé : Nous nous trouvons en face d’une alternative radicale : à l’origine, y a t-il le silence ou, au contraire, la « parole » ? Mais n’est-il pas absurde et contradictoire d’admettre que le silence de l’origine finirait par sortir de lui-même pour s’interroger et pour se confier finalement à l’abîme in nihilum ? Notre silence est une conquête de l’apophatisme : il exprime notre impossibilité de comprendre la Parole de l’origine.