Résumé : Le recueil du poète napolitain du xvie siècle Girolamo Angeriano repose sur le paradoxe : « Je suis sans voix et je parle » (Sum sine uoce, loquor). Sous l’influence stoïcienne, la poésie devient un véritable apprentissage de la patience et du silence. Ici, le silence se fait déférence à autrui et intériorisation de l’adversité.