Résumé : L’intrusion du silence dans la matière théâtrale où tout est sensé passer par les mots exprimés sur scène à voix haute constitue d’emblée un élément paradoxal. Sur la scène tragique, le silence du pathos, a priori invisible pour les spectateurs, est cependant non seulement décrit, mais mis en mots, poïètisé, rendu visible dans la trame sonore du langage tout en matérialisant l’absence de paroles rationnelles.