Résumé : Bien qu’étant admise par la tradition critique comme une célébration du lien indissoluble de l’indépendance nationale et du protestantisme, la dernière tragédie historique de Shakespeare (1613) fait entendre certaines dissonances. À la lumière du renouveau des relations culturelles et diplomatiques entre l’Angleterre et l’Espagne, cette contribution examine le portrait de la reine Catherine – bien davantage dû à Shakespeare qu’à ses sources – et le continuum de sensibilité baroque qu’il révèle.