Résumé : La quintessence de l’union entre Cervantès et Shakespeare tient à l’intérêt qu’ils portent aux mécanismes de l’illusion. C’est à ces mécanismes, ainsi qu’à leurs équivalents contemporains – qui donnent toute sa pertinence à un rapprochement entre leurs deux œuvres – que cet article s’intéresse, à travers l’analyse de deux adaptations à la fois shakespeariennes et quichottesques : Romeo + Juliet (Baz Luhrmann, 1996), et Beaucoup de bruit pour rien (BBC, Brian Percival, 2005).