Résumé : Irène Némirovsky, comparée à Balzac, rappelle plutôt son contemporain Stefan Zweig pour son analyse psychologique qui scrute particulièrement le pouvoir de séduction de ses protagonistes. La séduction joue chez elle un rôle qui dépasse l’univers amoureux et retentit sur la réalité sociale. Submergées dans une société qui se désagrège, les personnages cherchent leur salut dans la quête de la richesse ou de l’amour, faisant de la capacité à charmer un outil qui structure même leurs existences.