Résumé : La figure du séducteur apparaît dans l’ancien droit à travers le rapt de séduction, réprimé par la monarchie avec une sévérité… malgré l’écart ostensible entre le droit et la pratique. La notion est plus complexe qu’il n’y paraît : elle n’est pas définie de manière univoque par la doctrine pénale ; sans s’appesantir sur les procédés de séduction, les jurisconsultes de la période s’attachent avant tout à mettre en évidence les périls que le séducteur représente pour l’ordre social et politique.