Abstract: Les xixe et xxe siècles sont héritiers de l’image de l’Ève séductrice qui a imprégné la culture chrétienne, comme de celle de Salomé qui connut un vif succès dans la littérature et l’art « fin de siècle ». Aux origines de la littérature fantastique, on trouve ainsi une exploitation d’une séduction féminine dangereuse, ambiguë, symbolisée par des créatures d’un autre monde. Dans ce contexte historique, l’article étudie la figure de la séductrice chez Thomas Owen, le maître du fantastique belge.