Résumé : Anthropologiquement la séduction serait genrée : la femme plaît et l’homme séduit selon Rousseau. Or, au xviiie siècle, la littérature, notamment chez Marivaux, l’abbé Prévost, Crébillon fils, Vivant Denon, Laclos ou Sade, met sous les feux de la rampe des personnages de séductrices, coquettes, galantes et libertines, qui vont peut-être bouleverser les codes et les pôles de la séduction, avec de nouvelles scénographies, rhétoriques et dramaturgies.