Résumé : L’étude de Paul Smith s’intéresse aux liens intertextuels qui associent l’héritage ésopique, la fable médiévale et la fable renaissante en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Il retrace la filiation complexe des réécritures de la fable du « Le Cerf ivre », révélant l’importance d’éditeurs ou de compilateurs parfois méconnus. Deux principes antagonistes sont mis en lumière dans la transmission des textes : l’imitation sélective et la fidélité à une auctoritas explicitement reconnue.