Résumé : Dans son étude consacrée à la correspondance de Fronton, Rémy Poignault étudie l’insertion de fables ésopiques ou mythologiques dans les lettres, et confirme ainsi la souplesse d’emploi d’un genre qui, avant de donner lieu à des recueils, se réalisait volontiers sous forme de pièces isolées dans des discours ou des textes divers. Les fables de Fronton renouent avec l’usage rhétorique premier de la fable : renforcer une démonstration de manière plaisante par la séduction du récit.