Résumé : À travers trois domaines littéraires – traités et descriptions de jardins, récits romanesques et mémoires, opéras-comiques –, cet article s’intéresse au geste consistant à s’asseoir dans un paysage. Refus des cadences et des hiérarchies qu’impose une société d’ordre, le fait de s’asseoir constitue une discrète affirmation de liberté. Le banc, instrument de cette libération, permet tour à tour la délimitation d’un point de vue, la protection d’un échange, le déploiement d’un paysage intérieur.