Résumé : Certains promeneurs du xviiie siècle s’affranchissent des codes sociaux qui régissent cette activité. L’étude des désordres conjugaux, qui s’exposent publiquement, permet une analyse de ces « promenades coupables ». Leurs représentations dans l’iconographie et la littérature sont confrontées à leurs évocations dans les archives judiciaires. Le procès retentissant de Victoire de La Pagerie, de 1769 à 1786, offre l’exemple, rare, d’une correspondance troublante entre représentations et pratiques.