Résumé : Sont analysées la mise en récit et la fonction de la promenade éducative ou pédagogique dans les textes de trois femmes éducatrices : Marie Leprince de Beaumont (Magasin des enfants, 1756), Louise d’Épinay (Conversations d’Émilie, 1773) et le roman épistolaire de Félicité de Genlis (Adèle et Théodore, 1782). Permettant l’appropriation de l’espace parcouru, la promenade favorise l’approche de la nature, des réflexions fondées sur l’expérience et des rencontres avec le monde des pauvres.