Résumé : L’article analyse le chapitre 1 de Messaline d’Alfred Jarry (1900), qui est une réécriture des v. 116-132 de la Satire VI de Juvénal. Ce chapitre de roman, tout en respectant – en l’amplifiant – la lettre du texte, en subvertit le sens, puisqu’au lieu que soit stigmatisée la lubricité de l’impératrice comme chez le satiriste latin, Messaline dans ses frasques est présentée comme un être en quête d’absolu, qui retrouve en tant que Lupa les origines mêmes de Rome et une forme de sacralité.