Résumé : Dans le dernier paragraphe de Proust, si Samuel Beckett pense l’essence de la musique en se fondant sur un chapitre du Monde comme volonté et comme représentation d’Arthur Schopenhauer, sa démarche ne correspond pas tout à fait à celle du philosophe. Les termes avec lesquels Beckett définit la musique ne viennent pas moins du lexique de Proust que de celui de Schopenhauer. C’est sa lecture des scènes consacrées à l’écoute de la musique dans le texte proustien qui fait l’objet de notre analyse.