Résumé : À l’étude des films de P. Marodon (1925) et S. Grieco (1960), les adaptations de Salammbô au cinéma ne rendent pas justice au texte de Flaubert. Le déploiement d’une esthétique grandiose et la présence d’une portée politique leur confèrent une valeur supérieure à celle de la fidélité d’adaptation. Ils transcendent la poétique de leurs genres d’appartenance (film historique et péplum) pour offrir une image de leur monde contemporain et de ses enjeux respectifs, dépassement que cet article propose d’aborder.