Résumé : On doit à André Ferroud la première édition illustrée de Salammbô (1900). Elle se distingue des précédentes par son ambition et la renommée de l’illustrateur, Rochegrosse, l’un des peintres d’histoire les plus célèbres de son temps. Il s’agit d’apporter un nouvel éclairage sur les stratégies de l’artiste et de l’éditeur dans la promotion de cette entreprise, en lien avec la Société d’aquarellistes français, et de revenir sur quelques aspects négligés de sa réception par la critique.