Skip to content

Classiques Garnier

Résumés

  • Publication type: Journal article
  • Journal: Saison. La revue des séries
    2022 – 2, n° 4
    . Géographies imaginaires
  • Pages: 149 to 150
  • Journal: Season. The series review
  • CLIL theme: 3652 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Actualités, Reportages -- Média, Télévision, Presse, Radio, Edition, Internet
  • EAN: 9782406146285
  • ISBN: 978-2-406-14628-5
  • ISSN: 2780-0377
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-14628-5.p.0149
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 02-22-2023
  • Periodicity: Biannual
  • Language: French
149

RÉsumÉs

Jean-Yves Puyo, « Deux ans de vacances. Du livre au feuilleton : le merveilleux géographique interrogé »

Type particulier de littérature romanesque inventé par Jules Verne, les romans géographiques véhiculent ce que Lionel Dupuy nomme le merveilleux géographique. À travers létude de Deux ans de vacances (1888), nous nous proposons de répondre à la question suivante : le passage de lécrit à lécran – avec le feuilleton télévisé franco-germano-roumain du même nom réalisé par Claude Desailly (1974) – est-il préjudiciable à ce quil fit à son époque le succès du support écrit, à savoir lemerveilleux géographique ? 

Mots-clés : roman géographique, merveilleux géographique, Deux ans de vacances, Jules Verne, Claude Desailly.

Ioanis Deroide, « Le TV noir, urbi et orbi »

Dabord indissociables des centres-villes de quelques métropoles états-uniennes, les séries relevant du genre noir se sont progressivement aventurées à partir des années 1960 dans dautres territoires : dune part dans dautres grandes cités américaines, et dautre part dans les espaces moins denses des suburbs, de la campagne ou de la wilderness. Cette ouverture est aussi générique, les séries noires ne se limitant plus au policier pour intégrer des éléments western, fantastiques ou teen.

Mots-clés : film noir, ville, suburb, wilderness, genre fictionnel.

David Neuman et Fabien Vergez, « La Gotham de Batman, une géographie des peurs américaines »

La série animée Batman, apparue en 1992, constitue une matrice esthétique pour les productions qui suivront, autour du héros masqué, en hybridant le courant noir des années 1930-1950 à liconographie des comics. Elle invite également à penser la spatialité de la ville américaine à lorée des années 1990, 150incarnée par la dualité psychologique du personnage et sa galerie emblématique de vilains.

Mots-clés : Batman, série animée, villes, urbanités, Gotham.

Julie Ambal et Florent Favard, « “Guys, where are we?” Trouver son chemin sur lîle de Lost »

Au croisement des études de lurbain et de la narratologie, nous analysons la façon dont dans Lost la mobilité des personnages dans les multiples espaces de lîle manifeste leur quête de sens. Trois schèmes sont explorés : subversion du modèle de la robinsonnade, transgression des frontières et ambivalence entre mouvements centripètes et centrifuges. Larticle montre en quoi la structure du monde fictionnel sert lesthétique du détour proposée par la série, et conditionne et accompagne lévolution de son intrigue.

Mots-clés : narratologie, études spatiales, mobilité, worldbuilding, frontière.

Anne-Lise Melquiond, « The Walking Dead, une géographie de lapocalypse »

The Walking Dead est une série du déplacement, odyssée des personnages à la recherche dun refuge et dune société idéale et sécurisée. Pourtant dans chaque lieu, le groupe doit se cacher pour se protéger des zombies mais aussi des survivants. Cette contradiction est au cœur de la fiction sérielle : faut-il rester ou partir ? Faut-il se cacher ou prendre la route ? Mais alors, quelle route emprunter ? Les espaces de lApocalypse sont marqués par des oppositions, la catastrophe instituant la fracture du monde.

Mots-clés : road movie, western, gated communities, murs, zombies.

Nathalie Bailbe, « Person of Interest et New York. Géographiquement vôtre »

Les concepts de la géographie mis au service de lattractivité dune série ? Ne serait-ce pas la démarche des auteurs de Person of Interest, sortie aux États-Unis en 2011 ? New York y est filmée comme une ville mondiale, lieu de puissance et emblème de lAmerican dream, et comme un territoire maîtrisé par les héros, très difficiles à localiser, eux, même sils ne cessent de déambuler dans cette ville-personnage labyrinthique, reflet du monde réel et virtuel.

Mots-clés : ville-monde, labyrinthe, New York, territoire maîtrisé, puissance.