Résumé : Au croisement des études de l’urbain et de la narratologie, nous analysons la façon dont dans Lost la mobilité des personnages dans les multiples espaces de l’île manifeste leur quête de sens. Trois schèmes sont explorés : subversion du modèle de la robinsonnade, transgression des frontières et ambivalence entre mouvements centripètes et centrifuges. L’article montre en quoi la structure du monde fictionnel sert l’esthétique du détour proposée par la série, et conditionne et accompagne l’évolution de son intrigue.