Résumé : Ouvrir la littérature française à la littérature francophone, c’est concevoir au-delà du nationalisme un alternationalisme. Les romanciers francophones interrogent de fait l’histoire de leur nation autrefois dominée, la place de la culture française mais aussi la langue française dans ses usages et ses normes. Passer de la nation au Tout-Monde est un moyen de penser à nouveaux frais le national en évitant l’écueil du nationalisme, en intégrant l’altérité dans un cosmopolitisme renouvelé.