Résumé : À partir du point de passage que constitue la lecture de Larbaud par Morand peuvent s’envisager et se comprendre les tribulations de l’idée de cosmopolitisme dans l’entre-deux-guerres, dans les liens qu’elle entretient notamment avec le « nouveau mal du siècle » et le « deuil de l’Europe ». Le rapport de séduction et de rejet qui lie Morand à Larbaud l’amène à élaborer un renouvellement romanesque du cosmopolitisme qui se nourrit, aussi, d’un discours identitaire.