Résumé : Au sortir des années de guerre, le sentiment de table rase motive un désir de renouveau de la littérature, dans l’espace national mais aussi dans une ouverture au monde littéraire, auparavant empêchée pendant la guerre. Le roman semble devoir porter ces aspirations ; il se redéfinit alors en grande partie à travers la confrontation avec les romans étrangers, et surtout américains, dont la publication, dans l’édition et dans les revues, explose dans les années d’après-guerre.