Résumé : L’abandon des idées de progrès et de révolution, et l’échec des idéologies utopistes depuis la chute du mur, ont reconfiguré le cosmopolitisme dans un contexte mondialisé. L’analyse critique du phénomène, dans le « cycle de Marie » de Jean-Philippe Toussaint, passe par la construction narrative, et notamment par l’articulation entre les décors standardisés des hôtels internationaux, et l’enracinement identitaire des protagonistes.