Résumé : Dans son œuvre intellectuelle (Rêveries, Libres méditations…) et romanesque (Aldomen, Oberman, Isabelle), Senancour développe une réflexion sur la nature qui réinterroge la tradition des Lumières, ouvre sur des perspectives romantiques et amorce les linéaments d’une écocritique. Il pense le rapport de l’homme à la nature comme rapport de l’homme à sa nature en tant que dénaturation, dont le concept d’extension, entendu comme un désir qui se dénature en délire, serait l’opérateur anthropologique.